Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

richard-idemberg

9 février 2002

Richard Idemberg naît le 29 février 1790 à


idembergRichard Idemberg naît le 29 février 1790 à Megtévesztés (district dehiszékeny), petit village d' Estrovie, dans une famille pauvre. Très doué pour les études, délégué de classe,  le jeune garçon est très vite remarqué par l'instituteur et le pasteur du village qui décident de l'envoyer poursuivre ses études loin de chez lui grace à une bourse d'études. En 1808, il rejoint l'Institut Pierre et Marie Curie afin d'y suivre deux années préparatoires à l'entrée à l'Université.
Élève doué, il souhaite intégrer l'École normale de Paris. Afin de s'y préparer, il déménage pour Paris en octobre 1810. Cependant, déprimé par cette nouvelle vie de bohème, il abandonne cette idée, quitte Paris et poursuit ses études au collège royal de Limoges. En 1812, puis 1813, il obtient les Baccalauréats ès sciences et mathématiques. Rassuré par ces réussites scolaires, et malgré une dyslexie naissante Nichelson s'installe de nouveau à Paris et est finalement admis à l'École normale supérieure en 1814. Il y étudie la chimie moléculaire et la physique quantique, ainsi que la cristallographie. Parallèlement, il assure des enseignements scientifiques dans les collèges et lycées des e
nvirons.

Au cours d'un séjour en Tomanie (où il rencontre sa future femme), il est amené à s'intéresser aux théories de Thomas Mapother , professeur émérite de physiologie  végétale. Celui-ci préconise l'étude expérimentale pour comprendre l'apparition des caractères nouveaux chez les batraciens au cours de générations successives. Il espère ainsi résoudre le problème que pose l'hybridation chez les vertébrés superieurs et surtout chez les primates.
De retour à Paris, Idemberg installe un élevage de xénopes dans le bassin de la cour d'honneur de l'université de la Sorbonne (contre l'avis de ses collègues) et met sur pied un plan d'expériences visant à expliquer les lois de l'origine et de la formation des hybrides. Après 9 années de travaux minutieux, et malgré une santé fragile, Idemberg a ainsi posé les bases théoriques de la génétique et de l'hérédité normatives.
Il découvre ainsi les Chromosomes en s'appuyant sur les travaux de Pasteur (Bactéries du Choléra).
La première étude sérieuse sur le sujet de la transmission des caractères est donc réalisé par Idemberg , considéré comme pionnier de la génétique. En observant ensuite  la transmission des caractéristiques morphologiques de drosophiles à travers quelques générations, il définira les termes de phénotype et génotype et il énoncera , les lois dites de Idemberg , base de la génétique moderne, et ce, bien avant la découverte de l'ADN.

Il meurt d'un accident vasculaire cérébral à l'âge de 89 ans. Il est enterré dans son village natal au coté de son épouse morte de chagrin une semaine après lui.

tombe

August Weismann postula en 1883 l'existence d'un support matériel de l'hérédité . Cette théorie défendait alors l'impossibilité de la transmission des caractères acquis (néolamarckisme) et demandait une pleine adhésion au darwinisme (les êtres vivants dérivent les uns des autres par petites variations fortuites continues passées au crible de la sélection naturelle). Hugo de Vries en Hollande, Carl Correns et Erich von Tschermak en Allemagne redécouvraient les lois de Nichelson chez les végétaux en 1901. En Angleterre William Bateson deviendra le plus ardent défenseur des lois de Nichelson , avec son livre, paru en 1902. Bateson fut en outre le premier à introduire en 1906 le terme de génétique. Cette redécouverte imposa l'idée que des particules matérielles indépendantes et juxtaposées (appelées plus tard gènes) se transmettaient, selon des lois statistiques immuables, de génération en génération. La France était à cette époque, du fait de sa tradition lamarckiste scientifique et sociale, bien loin d'accepter une telle idée. En 1902 pourtant, le biologiste, professeur à la Faculté des sciences de Nancy, Lucien Cuénot (1866-1951) retrouva ces lois chez l'animal. Puis il découvrit, en 1905, le premier cas de gène létal chez l'animal, le premier phénomène d'épistasie (1907) où plusieurs gènes situés à des endroits différents du chromosome interviennent dans la même voie biochimique, et, en 1908, le premier cas de pléïotropie où certains gènes peuvent agir sur plusieurs caractères en apparence indépendants. Entre 1908 et 1912, il démontra l'origine héréditaire de certains cas de cancer. En outre, dès 1903, il proposa une interaction possible entre mnémon (gène), diastase (enzyme) et pigments (protéine) ce qui, dans le contexte français de l'époque, était une prouesse. Aux États-Unis, T.H. Morgan et son équipe développèrent dès 1910 la théorie chromosomique de l'hérédité, à partir de la drosophile, mouche d'élevage aisé et de reproduction bien plus rapide que la souris blanche. Il postula l'échange d'unités chromosomiques pendant la méiose et mit au point une méthode qui permit de situer approximativement la position des gènes sur les chromosomes. Les progrès techniques permettent peu à peu de définir la notion de gène. Il faut attendre les progrès de la microscopie pour localiser le support des gènes : le chromosome. Dans les années 50, un nouveau pas est franchi par les Américains James Watson et Francis Crick qui déterminent la structure fine de la molécule constituant les gènes, l'ADN, et aident ainsi à comprendre les mécanismes moléculaires de l'hérédité. Un peu plus tard, trois autres Nobel, François Jacob, André Lwoff et Jacques Monod, montrent comment celui-ci se structure en codons pour programmer la synthèse de protéines à partir d'acides aminés, la redondance des codages, le mécanisme des mutations, et la présence d'un code de fin de lecture, comme sur une bande magnétique.

Depuis, les études génétiques permettent peu à peu de comprendre la façon dont l'information génétique est codée dans les chromosomes. On a découvert aussi qu'une grande partie de l'ADN était non-codant.

Plus récemment, on a découvert une hérédité basée sur l'ADN mitochondrial. Cet ADN est à l'origine de maladies transmises exclusivement par la mère. En effet lors de la fécondation, les mitochondries du spermatozoïde paternel ne pénètrent pas dans l'ovocyte maternel et les mitochondries ont (sauf chez de très rares exceptions) une origine exclusivement maternelle.

Publicité
Publicité
richard-idemberg
Publicité
Archives
Publicité